Comme cela n'aura échappé à personne, aujourd'hui débute La Coupe du Monde de foot. L'évènement va être l'occasion pour adidas de tourner la page de la crise et de relancer ses ventes grâce au parrainage des équipes en compétition. La marque aux trois bandes habille 12 équipes, dont des équipes phares comme l'Allemagne, l'Espagne et l'Argentine quand sa grande rivale à la virgule, Nike, sponsorise 10 équipes (mais quelles équipes, puisqu'il y a le Brésil et le Portugal avec le phénomène Cristiano Ronaldo).
Adidas a ainsi sorti des maillots copiant ceux des Bleus et des autres grandes équipes européennes à seulement 40 euros, contre en moyenne 75 euros chez ses concurrents. Ils permettront de conquérir le grand public, comparés aux répliques de l'original, porté notamment par les joueurs français, vendues, elles, jusqu'à 150 euros. Ces maillots, fabriqués le plus souvent en Asie, sont un produit très rentable et qui plaît. Lors de la dernière Coupe du monde en 2006, leurs ventes avaient bondi de 33 % dans les cinq grands pays européens.
En plus des maillots, les chaussures sont aussi une source de revenus non négligeables. Adidas va mettre en avant sa F50, « la chaussure de foot la plus légère au monde » (165 grammes), soutenue en publicité par Lionel Messi, ballon d'or en titre. Reste enfin le ballon, objet de toutes les convoitises. Depuis quarante ans, c'est Adidas qui fournit celui de la compétition. Le groupe allemand en a vendu 10 millions d'exemplaires en 2006 lors du dernier Mondial, dont 1 million en France.
Au total, l'ambition du PDG d'Adidas, Herbert Hainer, est de dépasser en 2010 le 1,3 milliard d'euros de ventes réalisé par sa division football en 2008, « son précédent record ». A noter que cette Coupe du monde sera la dernière où adidas habillera les Bleus. En effet, dès l'année prochaine, Nike en deviendra le sponsor et mettra fin à une collaboration de quarante ans entre l'équipementier allemand et l'équipe de France. Ce privilège coûtera à la marque américaine la modique somme de 42 millions d'euros !
A ce propos, achèterez vous toujours autant le maillot de l'équipe nationale lorsque Nike aura repris la main ?
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